Exemple de changement par les hormones : les transexuels

 

    Les hormones sont des substances chimiques, qui sont sécrétées par des glandes et contrôlent le développement des cellules. Elles modifient donc la poitrine, les graisses corporelles, la peau et bien entendu la pilosité. 
 
    Afin de passer d'« Homme à Femme », il faut suivre une thérapie hormonale, ou hormonothérapie, modifiant ainsi de nombreux critères.
    Rappelons que les hormones sont des médicaments, et donc seuls les médecins peuvent en prescrire. Comme tout médicament, les hormones ont des effets secondaires, dont la possibilité d’attraper une MST (Maladie Sexuellement Transmissible), mais plus fréquemment un cancer du sein, dû à une augmentation de la quantité d’œstrogènes, hormone qui commande la multiplication cellulaire des organes sexuels. 
Les effets de la prise d’hormones varient selon le dosage, mais également l’âge ou la constitution physique, ainsi que les prédispositions génétiques.
 
    Lors d’une hormonothérapie, différentes régions et caractéristiques du corps sont modifiées, telles que :
 
- les muscles peuvent perdre du volume à long terme, mais cela ne sera que peu visible car les effets sont graduels.
- les graisses se répartissent graduellement, et de façon plus féminine surtout au niveau des cuisses, des fesses, du bassin et du ventre. 
- la pilosité peut diminuer, mais la barbe reste encore visible. Afin d’éliminer les poils, il faut avoir recours à l’électrolyse ou encore au laser
- les seins poussent également, mais il existe des solutions non-chirurgicales (injection) ou chirurgicales (PIP = Poly Implant Prothese)
- la peau est affectée aussi, et s’affine sur le visage et le corps.
- la voix ne se modifie pas car les cordes vocales sont des muscles. Afin de la modifier, il faut donc faire des exercices. 
 
    Les transexuels changent de sexe car leur corps ne leur plaît pas, ils se sentent étranger à l’idée d’être un homme/ une femme, et veulent changer de sexe. Ceci n’est absolument pas une maladie, mais plus le fait d’un refus de soi-même, ou une attirance pour « être » quelqu’un de l’autre sexe. Ce n’est pas non plus génétique, et le milieu familial peut influencer.